Sur la route vers Las Vegas: des centaines de kilomètres désertiques. L’autoroute. Le régulateur de vitesse. La climatisation. Conduite sans stress et sans fatigue. La vie est réglée autour de la voiture et du camion. Les carrefour sont des villages. Les villages sont des motels, restos et stations services.
Las Vegas
Et soudain, au bout d'une autoroute toute droite à huit voies : la ville de toutes les exubérances. Dans Las Vegas on peut voir Venise, naviguer en gondole avec un gondolier qui chante O Sole Mio, passer sous la Tour Eiffel pour aller diner "Chez mon ami Gaby", traverser un jardin tropical pour aller au bar de l’hôtel, à côté du parc des Dauphins. Le mauvais gout poussé à l'extrême en devient presque beau. Il existe un art du kitch et Las Vegas en est la capitale.
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En traversant le Split boulevard : point de vue sur la Place Saint Marc qui dialogue avec la Tour Eiffel. Comme le chante le belge Arno : on est tous des Européens !
Et partout les machines à sous. Les tables de jeu. Électroniques ou manuelles.
Y compris incrustées dans les comptoirs des bars.
Ecrans des parieurs. Ecrans de télé aussi : le Mondial de Foot en direct permanent.
Et toujours la musique de fond, hachée des cliquetis des bandits manchots.
Joueuses et joueurs calmes et concentrés. Un peu solitaires.
Même au comptoir du bar on peut continuer de jouer. |
On déambule On se repose aussi.
Invitation au spectacle ? Quand ? Oh, c'est 24/24 et 7/7 !
On peut boire un coup avec Homer Simpson qui a exceptionnellement laissé sa bière habituelle pour une bouteille de champagne dorée : Las Vegas oblige !


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